A la découverte du Martiniquais Yannick Ngakoue, joueur de football américain
Né le 31 mars 1995 à Washington dans le district de Columbia, Yannick Ngakoue est un joueur de football américain qui évolue en tant que defensive end. Né d’une mère martiniquaise (Marlene Chantelly), il a fait son petit bonhomme de chemin avec les Colts d’Indianapolis du haut de ses 1,88 m et 111kg. Dans un entretien accordé à BFMTV, Yannick Ngakoue est revenu sur les péripéties de son parcours. « C’est une longue histoire. Ma mère a grandi en Martinique. Puis elle est venue dans le Sud de la France à l’université. J’ai encore de la famille dans le Sud. Tous les jours de ma vie, j’ai entendu parler français à la maison », a-t-il indiqué d’entrée à nos confrères. 
Poursuivant, Yannick Ngakoue a raconté comment il est devenu un joueur de la NFL. Des envies qui ont germé à la fin de ses études au secondaire. « A ma dernière année de lycée à la Friendship Collegiate Academy (Washington D.C.), j’ai vu qu’il y avait l’opportunité de jouer dans une université qui est dans Division-I. J’ai senti que si j’arrivais à passer cet écueil j’aurais une chance de devenir joueur professionnel ». A 27 ans bien sonnés, l’ancien joueur de Jacksonville, Minnesota, Baltimore et Las Vegas, après une enfance difficile, n’a qu’une seule obsession : « (…) Le plus important à mes yeux c’est que l’on se souvienne de moi comme un grand joueur et une encore meilleure personne. Comme l’un des meilleurs à mon poste de defensive end. Je ne suis pas le plus costaud, le plus fort mais je sais ce que je dois faire pour arriver au quarterback adverse ». Pour finir, l’athlète des Colts d’Indianapolis, qui n’a jamais foulé le sol martiniquais, a avoué son amour pour la France. « J’aime la France. Je dirais que j’aime l’Europe en règle générale. J’aime l’afrobeat. De Paris tu vas à Londres qui n’est qu’à une heure. Pour la nourriture, tu peux avoir des soucis avec les croque-monsieur (en français) et les crêpes (rires), mais aussi la nourriture des Antilles. J’aime beaucoup de choses », a-t-il conclu en nourrissant le secret espoir d’une victoire au Superbowl.
