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Tony Yoka foudroie en 3 rounds l’allemand Alexander Dimitrenko

La France a connu de grands champions de boxe mais aucun n’a déjà remporté le titre suprême dans la catégorie reine, Tony Yoka le Français d’origine congolaise s’est fixé cet objectif nommé « la conquête » et ce serait une belle première. Cette ascension passe par trois combats en cette année 2019.

En chemin après un an sans compétition samedi soir à Antibes le poids lourd français croisa pour son premier affrontement de l’année prévu en 10 rounds Alexander Dimitrenko, combat remporté avec bio au bout de trois reprises.

Au premier round, les boxeurs se tenaient à distance à coups de directes et grâce à leurs allonges. Dès ce premier round on a pu observer que Tony Yoka avait plus de mobilité et de rapidité que son adversaire Allemand.

Au deuxième round constatant sûrement qu’il était aussi plus affuté que son adversaire il passa à l’offensive en l’attaquant un peu plus souvent en l’envoyant dans les cordes et en le touchant à plusieurs reprises notamment  d’un bel uppercut.  A l’issue de cette deuxième reprise on sentait qu’Alexander Dimitrenko était déjà émoussé face à un Tony Yoka nettement mieux préparé physiquement malgré ses un an sans compétition.  Tony Yoka à l’issu de cette deuxième reprise était satisfait et écarta les bras en guise de satisfaction ce qui encouragea le public d’Antibes à maintenir son soutien.

Au troisième round, 1 :52 minutes avant le gong Tony Yoka envoya au tapis Alexander Dimitrenko avec une droite suivi d’un uppercut. L’allemand se leva pour reprendre le combat mais après deux trois droites de Tony Yoka il s’affaissa ventre sur les cordes à cause d’un Tony Yoka plus concerné, affuté, rapide et un manque de courage évident de l’Allemand.

Tony Yoka gagne son premier combat de l'année
La conquête passe par la mise en confiance et de l’adversité par palier.

Fair-play  Alexander Dimitrenko  reconnaissant la nette supériorité de Tony Yoka le félicita. Sourire aux lèvres Tony Yoka sait qu’il a franchi une étape où ses détracteurs l’attendaient encore au tournant, pourtant il est dit « impossible n’est pas français » mais il devra faire face au paradoxe français et patienter encore un peu pour un soutient plein et entier. Prochaine échéance le 28 septembre à Nantes, la conquête en « poings » de mire.

 

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Frank Anretar

Frank Anretar, Fondateur d'ini sport

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