Alexie Alaïs, la lanceuse de javelot guyanaise, entame sa rééducation
Le 12 septembre 2020 restera une date gravée dans la mémoire d’Alexie Alaïs, lanceuse de javelot guyanaise. Ce jour-là, à Albi, lors des championnats de France d’athlétisme, alors qu’elle se dirigeait allègrement vers un autre sacre, une grave blessure la freine lors du quatrième jet. L’image est effroyable ! Pis, elle était à deux doigts de battre le record de France de javelot féminin détenu jusque-là par Mathilde Andraud. « J’ai mis une telle intensité dans ce lancer-là, nous confie-t-elle. Si vous saviez… Je suis certaine que le record était là. Malheureusement mon physique n’a pas suivi. Mon genou gauche est parti en mille morceaux. C’est le cas de le dire », a-t-elle témoigné. Passé sur le billard sous la supervision du Docteur Alain Mandrino, chirurgien-orthopédiste à Nice, Alexie Alaïs retrouve peu à peu l’usage de son genou. « Je devais absolument poser le pied par terre. Retrouver un peu de mobilité. Mon genou était encore trop enflé. Si je voulais pouvoir être opérée dans les temps, il me fallait suivre quinze jours de kiné intensive afin de préparer mon genou. Mais ça allait. Depuis l’instant où je me suis retrouvée sur la civière au stade d’Albi, j’étais passée en mode guerrière », a-t-elle déclaré.
Depuis lors, elle suit sa rééducation au CERS, centre réputé de rééducation sportive est situé à Saint-Raphaël. « C’est une grande chance, c’est vrai. Je débute ma rééducation intensive là-bas, lundi prochain. Je savais depuis longtemps que j’avais une fragilité physique au niveau du genou. Je m’adaptais pour contourner au mieux ce handicap. Désormais avec un genou tout neuf, je devrais pouvoir revenir plus forte, non ? », a-t-elle indiqué. C’est une véritable course contre qu’Alexie Alaïs a commencé en vue s’aligner pour les qualificatifs des Jeux Olympiques de Tokyo 2021. A 26 ans, elle dispose de tous les atouts pour réaliser cet exploit pour ce rendez-vous en terre nipponne.
