Île de France

La Guadeloupéenne Joëlle Monlouis nommée secrétaire générale de la Fédération française de football

Sitôt réélu président de la Fédération française de football pour 4 ans avec 55,34% des suffrages, soit un total de 20 422 voix, Philippe Diallo s’entoure pour bien mener cette mission exaltante qui l’attend. C’est le cadre de la mise en œuvre de cette gouvernance de la Fédération Française de Football qu’il a porté son choix sur Joelle Monlouis. Avocate en droit du sport, la Guadeloupéenne succède à l’ancienne footballeuse Laura Georges, également originaire de Guadeloupe. « Je suis particulièrement heureuse que le football français ait décidé de porter notre programme, le football qu’on aime, en lui reconnaissant les valeurs qu’on a pu expliquer tout au long de la campagne, qui sont relativement simples. C’est une fédération qui est engagée au service des clubs, une fédération qui est à l’écoute et une fédération qui est portée par un Comex représenté par des personnes expérimentées et à l’écoute du terrain », a-t-elle réagi.

Entretien exclusif avec l’avocate Jöelle Monlouis

En acceptant cette lourde responsabilité, elle n’oublie pas le développement du sport roi dans les territoires ultramarins. « En tant que Guadeloupéenne, il était important que les Antilles puissent être présentes dans le programme du candidat que j’avais décidé de suivre. Et c’était effectivement le cas de Philippe Diallo. Quand il était en mandat, un certain nombre de travaux avaient déjà été faits, notamment avec le rapport de Frédéric Thiriez sur les Outre-Mers, qui proposait un nouvel élan pour le football avec un certain nombre de missions. Il s’était déplacé aux Antilles pour aller voir les uns et les autres et pour prendre le pouls, connaître les problématiques, échanger. Et c’est la raison pour laquelle, dans nos éléments programmatiques, on a envisagé de mettre en place un secrétariat d’appui à l’outre-mer qui permettrait d’accompagner nos territoires le mieux possible compte tenu de nos freins et de ces différentes particularités. Pour moi, c’est quelque chose de très novateur et surtout, c’est quelque chose de nécessaire », a-t-elle ajouté. Après des débuts chez White & Case (2007-2009), elle a exercé au sein du cabinet Jaudel Partners puis dans l’équipe du cabinet NSL, avant de créer son propre cabinet, éponyme, en 2013. Elle intervient en droit du sport et en droit des affaires, elle est aussi inscrite sur le registre des avocats mandataires sportifs.

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