Eddy Payet (kick-boxeur réunionnais) se confie à Inisport avant son combat pour le titre intercontinental WKN
Avant d’aller à la conquête du titre intercontinental WKN face à l’Espagnol Jorge Loren, le 6 mai à Tenerife, le Réunionnais Eddy Payet évalue ses chances de succès.
Vous avez enfin un combat de titan pour le Titre intercontinental WKN, le 6 mai à Tenerife contre l’Espagnol Jorge Loren. Dans quel état d’esprit vous préparez cette échéance ?
Je tiens à remercier Ini Sport pour cette lucarne qu’il m’offre. Je suis fier de pouvoir participer à ce figth (Ndlr combat), car il concrétise toutes mes années en salle. C’est aussi une grande fierté de pouvoir représenter mon île. Après mentalement, je suis bien je me sens prêt. Je suis préparé et je donnerai le maximum.
À Tenerife, vous boxerez un adversaire plus lourd que vous. Vous n’avez pas d’appréhensions à ce niveau ?
Ça va être un challenge pour moi. L’appréhension, j’en ai une petite peur car en face j’aurais un bon client en plus chez lui avec son public, mais bon après une fois arrivé sur le ring que le meilleur gagne.
On suppose que vous avez étudié suffisamment votre adversaire. Selon vous, quelles seront les clés de votre victoire ?
Étudier ? Non, j’ai laissé ça aux coaches pour travailler en fonction. Personnellement, je regarde rarement le combat des adversaires. Je ne me focalise pas sur leur boxe. Moi, je vais faire ma boxe et rester à l’écoute de mon coach pendant les rounds.
Est-ce que vous avez conscience qu’une victoire vous propulsera vers les championnats du monde ?
Oui, oui !!! Ça serait top, c’est un rêve de pouvoir inscrit mon nom au sommet du monde, dans cette belle discipline.
Vous êtes un boxeur de Kickboxing. Qu’est-ce qui vous a donné envie de pratiquer ce sport ?
Alors, je pense comme dans tous les sports de contact ou autre, chacun à sa petite histoire, la mienne me vient de mon passé.
Comment évaluez-vous l’ensemble de vos performances depuis que vous êtes boxeur professionnel ?
Passé, un passé pas facile où j’ai appris très tôt qu’il fallait que je me débrouille seul. J’ai voulu faire la boxe en premier lieu pour pouvoir protéger ma famille, et après en pratiquant cela m’a permis à me canaliser. J’ai beaucoup voyagé grâce à la boxe. Aussi, Dieu m’a guidé vers un excellent club, ASCDTS (Ndlr, Association sportive et culturelle de terre sainte). Un club qui a formé pas mal de champions. C’est ce qui m’a donné le plus envie de continuer. J’ai gravi toutes les étapes qu’il y a dans le kickboxing, en passant par la catégorie junior ensuite classe C, B, A et maintenant professionnel.
A quoi pensez-vous quand vous montez sur un ring ?
Que du positif !!! J’essaie de penser à rien jusqu’à ce que j’arrive sur le ring.
