Le Martiniquais Jeffrey Dalmat vit mal la pause
Sociétaire de JS Bordeaux, club de Nationale 1, Jeffrey Dalmat digère mal l’arrêt des compétitions depuis début novembre. « Nous sommes arrêtés pour un mois minimum. Regardons maintenant la situation sanitaire. Elle impacte beaucoup de gens bien plus gravement que nous, simples basketteurs. Du jour au lendemain, certains risquent de tout perdre. Pas nous. Il ne faut donc pas dramatiser notre cas particulier », concédé-t-il avec beaucoup d’habileté. Pour le basketteur de 29 ans, la saison 2019-2020 peut être sauvée en dépit du report des matches. « C’est vrai que le flou règne en maître. Depuis début octobre, sept journées de championnat étaient programmées. Certaines équipes n’ont pu jouer qu’à trois reprises ! Même si la pause me paraît plus raisonnable, le calendrier de la reprise ressemblera à un vrai casse-tête », prévient le natif de La Trinité. Très positif, le joueur formé au poste d’arrière-droit à Poitiers n’est pas favorable à un arrêt définitif de ce championnat. « Je pense que ça n’arrivera pas. Ils vont trouver une solution. Je sais par exemple que les dirigeants de clubs discutent entre eux pour trouver une nouvelle formule avec moins de matchs. En 2021, on va tout faire pour finir le championnat », espère-t-il. Alors qu’il a entamé sa sixième saison dans cette formation de Gironde, Jeffrey Dalmat n’attend pas changer d’air maintenant car il est bien intégré dans cette formation. « Je me sens vraiment bien dans cette équipe. Il y a une très bonne ambiance. La relation est saine avec l’équipe dirigeante. Quant à la ville, mon épouse et moi l’adorons », déclare-t-il. Même s’il concède qu’il n’a pas trop bourlingué durant sa carrière. « Je reconnais que je n’ai pas trop bougé. Trois clubs différents. Trois expériences. Ceci étant, je vois ça comme une chance car aujourd’hui, j’ai beaucoup de copains basketteurs au chômage. Je suis d’ailleurs reconnaissant aux différentes personnes que j’ai croisées et qui m’ont donné ma chance »