Considérée comme l’un des meilleurs espoirs féminins de taekwondo, Althéa Laurin a matérialisé ce capital-confiance en acte lors des championnats d’Europe de taekwondo en décembre dernier à Prague, en République Tchèque. Pour cela, à 19 ans, elle a été sacrée championne d’Europe catégorie Olympique (+67 kg). Depuis ce premier titre majeur européen, elle ambitionne de marcher dans les pas de ses modèles comme Pascal Gentil et Gwladys Epangue. Très ambitieuse, cette franciscaine lorgne désormais une consécration lors des Jeux Olympiques de Tokyo 2021. « Je pense que comme tous les sportifs, je rêve de la médaille olympique oui. C’est un objectif que l’on ne peut pas ne pas avoir », confiait-elle à nos confrères de France-Info. Pour les prochaines compétitions, elle compte sur son abnégation en vue de demeurer dans le top niveau. « Je pense être une athlète astucieuse et précise, qui écoute les consignes de ses coaches de façon à bien pouvoir les appliquer. Je ne me vois pas comme quelqu’un de jeune, comme la plus petite de ma catégorie. À partir du moment où on se prépare pour une compétition, il n’y a plus de question d’âge. Pour venir et performer, c’est le travail qui compte », a-t-elle indiqué.
Poursuivant, elle a relaté ses débuts dans cette discipline sportive. « Cela fait plus d’une dizaine d’années que je pratique. À la base j’étais censée faire du karaté. Quand je suis allée m’inscrire pour la première fois, je me suis dirigée vers la file d’attente réservée au taekwondo au lieu de celle du karaté sans le savoir », s’est rappelée Althéa Laurin. Pour finir, les ambitions olympiques de la championne d’Europe de + 67 kg passeront nécessairement les phases qualificatives aux JO les 7 et 8 mai 2021 à Sofia, en Bulgarie. Lors de ce rendez-vous important, Althéa Laurin devrait réellement démontrer aux yeux de la France ses envies de remporter une médaille olympique.
