Île de France

Marie-José Pérec promet de « ressusciter » Jesse Owens, sprinteur noir américain

Faire connaître l’histoire de Jesse Owens, légende du sprinteur noir américain, tel est le nouveau challenge de Marie-José Pérec. En sa qualité de marraine de l’Association 733, la double championne olympique Marie-José Pérec se prépose auprès de la jeunesse dans la promouvoir des valeurs de l’olympisme défendues par cet athlète qui a remporté quatre médailles d’or aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. C’est dans cette optique que la Fédération française d’athlétisme en partenariat avec l’Association 733, le numéro de dossard de Jesse Owens, effectuera dans les prochains jours des visites dans les établissements scolaires en Hexagone ainsi qu’en Outre-mer pour faire découvrir la vie et les exploits du célèbre sprinter américain Jesse Owens à travers des projections de film. « On a plus envie de vivre une histoire comme celle-là. Je pense qu’en éduquant les jeunes, on changera notre société », assure la Guadeloupéenne, double championne du monde. Pour elle, la jeunesse ne doit pas rester en marge de l’histoire de Jesse Owens. « Ce que Jesse Owens a fait pour nous n’a pas de prix, nous lui devons beaucoup. Il était évident pour moi de m’impliquer dans ce projet », a-t-elle confié avec émotion.Marie-José Pérec: voici le nouvel engagement de l'ancienne athlète Française - Africa Top SuccessPour rappel, James Cleveland Owens dit Jesse Owens, né le 12 septembre 1913 à Oakville et mort le 31 mars 1980 à Tucson, est un athlète américain considéré comme le premier sportif noir de renommée internationale, et comme le meilleur sprinteur de l’entre-deux-guerres. Une des légendes qui entourent la participation d’Owens aux Jeux raconte qu’Hitler, furieux de voir un Noir triompher, aurait refusé de lui serrer la main. De retour aux États-Unis, Jesse Owens est accueilli triomphalement. Il sera considéré comme un héros national, tout en restant un Afro-Américain donc privé de droits civiques dans une Amérique largement ségrégationniste. Le président américain d’alors, Franklin D. Roosevelt, occupé à sa réélection de novembre et soucieux de la réaction des États du Sud, refusa d’avoir un entretien avec lui à la Maison-Blanche.

 

 

 

 

 

 

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